Pompiers : Un métier plus dangereux que celui de ministre05/08/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/08/une1879.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Pompiers : Un métier plus dangereux que celui de ministre

Les députés ont voté le 28 juillet dernier la loi de modernisation de la sécurité civile qui reconnaît pur la première fois le "caractère dangereux" du métier de sapeur-pompier.

De Villepin a déclaré que cette loi visait à "reconnaître à sa juste valeur la dangerosité du métier de sapeur-pompier et à donner un nouvel élan au volontariat". Belles paroles, mais les décisions sont moins généreuses car la principale revendication des pompiers n'est pas satisfaite. Depuis plusieurs mois, ils sont en lutte pour avoir le droit de partir à la retraite, sans diminution de revenu, à 50 ans. Le texte de la nouvelle loi ne prévoit que des possibilités de reclassement, notamment dans la fonction publique, pour les pompiers en fin de carrière. Et les pompiers qui auraient été victimes d'un accident au feu ou d'une maladie professionnelle pourront toucher une bonification sur leur retraite. C'est tout !

Rejetant la revendication de départ concernant la retraite à 50 ans, de Villepin a déclaré : "Ce n'est pas possible. Le choix du gouvernement est de ne pas céder à cette revendication, qui constitue une demande excessive". Il ne trouve pas excessif, par contre, que des pompiers de plus de 50 ans soient amenés à intervenir lors des incendies de forêts l'été, ou pour dégager des accidentés sur les autoroutes.

Les ministres récitent leurs couplets sur le courage des sapeurs-pompiers devant le cercueil de ceux qui ont péri au feu en faisant leur métier, cela leur suffit.

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