Allemagne : Un patronat de combat15/07/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/07/une1876.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Allemagne : Un patronat de combat

Le président de la BDI, la principale organisation patronale, Michael Rogowski, a déclaré, au cours d'un entretien avec un quotidien allemand, que «cela ne serait pas insurmontable si les Allemands avaient à l'avenir cinq semaines de congés payés par an, au lieu de six.» Selon lui, les «privilégiés», ce ne sont pas les grands patrons qu'il représente ni les gros actionnaires qu'ils défendent, ce seraient les salariés allemands avec leurs «42 jours de congés». Il fallait oser!

Rogowski a applaudi au retour forcé aux 40 heures imposé chez Siemens, qualifié «d'avancée encourageante». Pour les patrons sûrement, mais pas pour les salariés.

Il attend maintenant du gouvernement (socialiste et Vert en Allemagne) que la loi généralise ces remises en cause des acquis des salariés, car «toutes les entreprises n'ont pas ce potentiel de menace qui a permis à Siemens de s'imposer» et donne le feu vert à tous les patrons pour qu'ils tentent de ramener encore un peu plus en arrière les conditions de travail des salariés.

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