L'État sauve Alstom, pas les travailleurs20/05/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/05/une1868.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

L'État sauve Alstom, pas les travailleurs

Mardi 18 mai, Sarkozy a annoncé le résultat de ses discussions avec la commission européenne de Bruxelles à propos d'Alstom: "Nous avons obtenu qu'il n'y ait pas de démantèlement d'Alstom. Nous avons obtenu qu'il n'y ait aucune fermeture de site industriel en France, et notamment à Belfort". Il a aussi annoncé que l'État allait transformer ses créances sur le groupe en "prise de participation dans le capital d'Alstom".

Alstom a donc son plan de sauvetage, la bouée qui l'a déjà renfloué, voilà quelques mois, en lui versant 3,2 milliards d'euros d'aides, qui vont donc devenir la part de l'État dans le capital du groupe. D'une pierre deux coups, la dette se trouve annulée et le capital augmenté, tout va bien pour les actionnaires d'Alstom puisqu'après cette annonce, la valeur de l'action a pris quelques points à la Bourse.

Mais pas un mot de Sarkozy sur les emplois. L'État "sauve le groupe", mais pas les emplois des 2200 travailleurs menacés par le plan de redressement du PDG d'Alstom, Patrick Kron!

Sarkozy doit aller annoncer "la bonne nouvelle" en direct aux 3000 salariés de Belfort prochainement, espérons qu'il aura l'accueil qu'il mérite!

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