Impress (ex-Ferembal) Roye(Somme) : Aucune raison d'accepter les licenciements20/05/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/05/une1868.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Impress (ex-Ferembal) Roye(Somme) : Aucune raison d'accepter les licenciements

Vendredi 14 mai, 250 ouvriers de l'usine Impress (ex-Ferembal) ont manifesté dans les rues de Roye, dans la Somme, contre les licenciements. Des anciens, des familiers étaient aussi là. Plus de 70% de l'effectif était en grève ce jour-là.

Dans cette usine sont fabriquées des boîtes de conserves et des boîtes industrielles, avec pour les deux une imprimerie et un atelier de photogravure. La direction a eu le culot, lors du comité central d'entreprise du 5 mai, d'annoncer qu'il y aurait quinze licenciements supplémentaires si les commandes continuaient à baisser aux boîtes de conserves. Comme si les ouvriers étaient responsables de cette situation!

Les 48 licenciements annoncés le 14 avril sont déjà inacceptables. Il faudrait pouvoir vérifier les comptes de l'usine, de la société Impress. Là, nous verrions sans doute que ces licenciements ne sont qu'un moyen pour maintenir les profits de quelques actionnaires, tout en exerçant une pression sur nous tous et nos salaires en particulier. Et la direction, qui va de provocation en provocation, annonce qu'elle a prévu de faire appel à onze ouvriers intérimaires pour remplacer les licenciés. Une piètre tentative de division!

Face à cette injustice, nous étions nombreux dans les rues de Roye et tous ensemble. C'est la voie à suivre pour que la direction n'ait pas les mains libres.

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