Nos lecteurs nous écrivent : Assez riche pour cotiser... trop pauvre pour être malade28/04/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/04/une1865.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs nous écrivent : Assez riche pour cotiser... trop pauvre pour être malade

Ayant reçu un courrier de la Caisse primaire d'assurance maladie dont je dépends et qui m'informait que je ne pouvais pas bénéficier d'indemnités journalières pour mon arrêt maladie, je voudrais transmettre un «coup de gueule».

Ma situation est la suivante: suite à une longue maladie, la Sécu m'a mise en invalidité partielle en 2002. J'ai trouvé un travail à temps partiel pour compléter mes ressources (50 heures par mois, c'est peu, mais c'est toujours ça). Hospitalisée le 24 février dernier, le médecin me donne un arrêt de travail jusqu'au 19 mars inclus. Or la CPAM me refuse les indemnités journalières sous prétexte que je ne travaille pas assez. Il faudrait que je travaille 17 heures de plus par mois pour me permettre d'être malade: «Ce n'est pas beaucoup, demandez à votre patron», m'a dit le médecin-conseil, en même temps qu'il refusait de considérer ma demande; «autrefois, nous pouvions faire des exceptions, plus maintenant». À ce jour, je me vois devoir rembourser à mon patron, qui m'a payée en attente du versement des indemnités journalières. J'ai cependant la chance qu'il va étaler les remboursements dans le temps.

Je suppose que ces nouvelles dispositions ont été adoptées pour «combler le trou de la Sécu», mais il n'est pas difficile de savoir qui trinque à chaque fois. Et je souhaite aussi attirer l'attention des travailleurs sur la situation du temps partiel -que l'on n'a pas forcément choisi.

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