Apprendre à "virer", un métier d'avenir18/03/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/03/une1859.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Apprendre à "virer", un métier d'avenir

L'École supérieure de commerce de Reims propose depuis l'an dernier un enseignement spécifique sur les restructurations. Dans le programme suivi par les étudiants en troisième année, on peut trouver un "module" intitulé Flexibilité et restructurations. Comme le souligne l'enseignante qui a mis au programme cet "enseignement": "Tous les managers seront confrontés un jour à ces situations, autant bien les y préparer."

Seuls des étudiants qui ont les moyens et dont la famille n'a connu ni chômage, ni fins de mois difficiles, doivent pouvoir accéder à ces formations car les frais de scolarité s'élèvent à 7050 euros par an sur trois ans pour l'École de commerce de Reims. Pour la préparation de certains concours de "management", les frais de scolarité peuvent même s'élever jusqu'à 16000 euros par an.

Les entreprises qui "accueillent" les diplômés de ces écoles se nomment Peugeot SA, Sanofi, France Télécom, Unilever, Renault, Nestlé ou Danone. Toutes ont effectivement une grande expérience des licenciements de très nombreux travailleurs à transmettre à ces futurs DRH, directeurs des relations humaines.

Ce type d'enseignement spécialisé est sans nul doute voué à se développer quand on sait que le nombre de plans "sociaux" a progressé de 26% par rapport à l'an dernier, et de plus de 50% par rapport à l'année 2000!

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