Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) : La lutte, ça paye!29/01/20042004Journal/medias/journalnumero/images/2004/01/une1852.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) : La lutte, ça paye!

En octobre 2003, une action "postiers-population" s'opposant à la politique de délocalisation du service de distribution du courrier de Combs-la-Ville en Seine-et-Marne était engagée (voir LO n°1838). Les raisons de cette délocalisation étaient limpides: suppressions de postes, opération immobilière juteuse... Ses conséquences l'étaient aussi: service public dégradé, conditions de travail dégradées avec des trajets en deux-roues plus longs et sur des routes très dangereuses. Son annonce avait suscité la réaction immédiate des travailleurs de La Poste qui, de délégation en prise de parole, de signature de pétitions en projet de manifestation, étaient parvenus à obtenir, dans un premier temps, le gel temporaire du projet.

Dans un deuxième temps, une pétition a recueilli plus de 5000 signatures s'opposant à cette attaque du service public local. Toute cette mobilisation a été suffisante pour obtenir que le projet de délocalisation vers Moissy-Cramayel soit finalement totalement abandonné. Après six mois de mobilisation, la direction de La Poste vient de découvrir ce que les facteurs lui disent depuis le début: emprunter 5 kilomètres de routes à quatre voies très passantes en deux-roues, chargé de courrier, c'est dangereux. Mais nous ne sommes pas dupes, la sécurité n'était pas en tête de ses priorités.

C'est parce que les travailleurs ont réagi, se sont organisés, que la direction de La Poste a reculé. Nous sommes fiers d'avoir réussi à conserver ce service public sur place à Combs. Nous évitons ainsi de voir nos conditions de travail, de trajet, s'aggraver encore plus. Cela prouve, dans ce concert d'attaques tous azimuts du gouvernement Raffarin et autres Seillière contre le monde du travail, que rien n'est inéluctable. L'action, c'est notre salut.

Et d'ailleurs, nous continuons à être vigilants et mobilisés sur les projets de réorganisation qui se profilent.

Partager