Aubervilliers : Un remède pire que le mal12/12/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/12/une1845.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

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Aubervilliers : Un remède pire que le mal

Dans les écoles maternelles et primaires d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), une recommandation a été faite par l'administration de supprimer les goûters jusqu'ici distribués gratuitement, afin de faire face aux problèmes d'obésité des enfants.

Mais, dans des villes comme Aubervilliers, les enseignants constatent que les repas pris à l'école, le goûter comme le repas de midi, sont souvent les seuls repas à peu près équilibrés de la journée pour nombre d'enfants.

D'ailleurs, dans la commune voisine de La Courneuve, la situation catastrophique de certaines familles a conduit les responsables des établissements scolaires à placer d'office des enfants à la cantine, sans bien sûr faire payer les parents.

Et puis, s'il y a des problèmes d'obésité dans la population pauvre, c'est bien plus parce qu'on y mange mal que trop. Les gâteaux, les sodas, bon marché et de mauvaise qualité, font grossir sans bien nourrir.

Alors cette «recommandation» sans doute initiée par quelques technocrates de ministère, si elle était suivie, conduirait à supprimer un repas indispensable aux enfants les plus pauvres.

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