Nos lecteurs écrivent : Crèches peau de chagrin à la mairie de Paris24/10/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/10/une1838.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Nos lecteurs écrivent : Crèches peau de chagrin à la mairie de Paris

À son arrivée à la mairie de Paris, Delanoë avait promis de créer 4500 places en crèche. Or en juin 2003, le personnel travaillant dans les crèches a été informé que désormais les enfants du personnel ne seront plus prioritaires pour obtenir une place en crèche. Cela signifie qu'il deviendra très difficile pour lui, comme cela l'était déjà pour tout le monde, de trouver une place en crèche pour ses enfants.

Une crèche pour les enfants du personnel de la mairie a bien été ouverte à l'Hôtel-de-Ville, mais c'est bien loin de suffire pour tout le personnel de la ville. De plus, c'est éloigné du lieu de travail des auxiliaires souhaitant faire garder leur enfant.

Le personnel travaillant en crèche est en grande majorité féminin, alors, si certaines d'entre nous ne peuvent reprendre le travail à la fin du congé maternité, faute d'avoir trouvé une solution pour faire garder leur enfant, cela réduira d'autant la capacité d'accueil des crèches!

Nous ne cessons de réclamer du personnel supplémentaire pour travailler dans de meilleures conditions et répondre aux besoins des parents qui se battent pour obtenir une place en crèche. Mais tout ce que trouve le maire de Paris, c'est de nous compliquer la vie et de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Qu'il se demande donc pourquoi il y a eu mille départs d'auxiliaires de la mairie de Paris en 2002!

Des auxiliaires puéricultrices de la mairie de Paris

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