Une loi qui sent le Sapin02/10/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/10/une1835.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Une loi qui sent le Sapin

Mise en place dans la fonction publique en janvier 2001, la «loi Sapin» avait théoriquement pour but de résorber l'emploi précaire qui se développe depuis des années. Elle devait permettre à des agents non titulaires, exerçant depuis trois années minimum... par renouvellements successifs, une activité normalement dévolue à des titulaires, d'être titularisés par concours ou par examen professionnel réservés.

Mais à la Ville de Paris qui emploie 10000 précaires, sur 40000 salariés environ, les premiers concours réservés ne commenceront qu'à la fin de l'année 2003. Et c'est maintenant que Delanoë a décidé de mettre fin à des contrats de vacataires qui, pour certains d'entre eux, ont plus de deux ans d'ancienneté et auraient pu être concernés par la loi Sapin.

Simple coïncidence? En tout cas, une fois de plus, Delanoë et ses acolytes du Parti Socialiste montrent leur souci de la précarité et du chômage... en y contribuant largement de leur côté.

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