Le Mans (Sarthe) : Dans l'éducation, le mouvement continue et s'amplifie29/05/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/05/une1817.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Le Mans (Sarthe) : Dans l'éducation, le mouvement continue et s'amplifie

Dans la Sarthe la semaine du 19 au 25 mai a encore été marquée par d'énormes manifestations de l'Éducation nationale, largement soutenues par d'autres secteurs du public. A chaque fois ces manifestations sont suivies d'assemblées générales de plus de 500 personnes qui décidaient de reconduire la grève.

Lundi 19, il y avait 8000 personnes dans les rues et de nombreux communaux décidaient de nous rejoindre dans la grève. Mercredi 21 a été lancée la première édition des "24 heures du Mans de manifestation". Pendant 24 heures, des cortèges se sont succédé sur un circuit du centre-ville balisé pour l'occasion. Circuit fort difficile avec son virage Fillon, sa ligne droite Chirac (avec une pente dangereuse à 82%), son dos d'âne Raffarin et sa très glissante épingle Seillière. Toute la nuit, entre 200 et 300 manifestants ont ainsi manifesté.

Le lendemain, jeudi 22, une manifestation de plus de 3000 personnes est venue prendre le relais sur le circuit et ces 24 heures se sont terminées dans une ambiance à tout casser.

Dimanche 25, évidemment, nous étions plusieurs milliers à monter à Paris où nous n'avons pu avancer que de 200 mètres avant de devoir retourner prendre les cars et les trains.

Enfin, mardi 27, alors que les syndicats départementaux n'appelaient que le secteur public, nous étions encore entre 8000 et 9000 dans la rue. Puis nous sommes allés devant Renault où la CGT avait appelé à un débrayage de trois heures et avait organisé un immense pique-nique.

Pendant plus de deux heures nous avons mangé et chanté nos slogans. L'entrée de l'équipe d'après-midi de Renault s'en est trouvé bien perturbée.

Un peu partout dans le département ont lieu des assemblées de secteurs d'où partent beaucoup d'initiatives. Déjà beaucoup de diffusions de tracts devant les entreprises ont été faites sur les raisons de notre grève et l'intérêt de se battre ensemble aujourd'hui public et privé. L'accueil des travailleurs est chaleureux, enthousiaste et beaucoup le disent: il est temps de s'y mettre.

Partager