Mort pour le capital20/03/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/03/une1807.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mort pour le capital

Le jeune technicien d'atelier dont nous relations l'accident grave dans notre journal il y a deux semaines est décédé lundi 17 mars à l'hôpital Lariboisière.

Il avait 32 ans, il laisse une compagne et une petite fille de 8 mois.

L'indignation et la colère du personnel se sont manifestées par un rassemblement de 400 personnes, le 4 mars. Lorsque son état de santé devint désespéré, 500 personnes se rassemblèrent le 6 mars à Romainville. 150 salariés de Vitry ont aussi manifesté le 7 mars leur émotion et leur colère.

Cet accident aurait pu être évité. La dégradation depuis des mois des conditions de travail et de sécurité avait fait l'objet d'une grève au mois de juillet 2002. Les responsables sont ceux qui dirigent les sites de production en exigeant des économies de 30%. On ne peut pas travailler en sécurité quand on doit en faire toujours plus avec toujours moins de moyens.

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