Au Conseil régional de Champagne-Ardenne06/02/20032003Journal/medias/journalnumero/images/2003/02/une1801.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Au Conseil régional de Champagne-Ardenne

Lundi 27 janvier, le Conseil municipal de Reims avait voté le pouvoir au maire d'effectuer une transaction visant à racheter les locaux de l'entreprise à son ancien propriétaire et à les louer à prix modique au nouveau repreneur, et cela sans aucun engagement concernant les emplois. Apparemment, Ventana ne voudrait pas de ce cadeau pour ne pas se lier les mains ! Le maire n'a pas pour autant déclaré que l'argent qu'il était prêt à débloquer ainsi irait aux travailleurs mis à la porte. Quant aux Conseils régional et général, rien de neuf non plus de leur côté. Ce même lundi 27 janvier, une assemblée extraordinaire du Conseil régional de Champagne-Ardenne était convoquée... pour accorder une subvention aux entreprises de déshydratation de luzerne ! Voici un extrait de la déclaration qu'a faite à cette occasion Thomas Rose, le conseiller régional de Lutte Ouvrière :

" Pour ma part, j'estime que s'il avait fallu convoquer une assemblée, c'était d'abord pour répondre aux angoisses de tous les salariés qui sont actuellement menacés par les plans de licenciements qui se succèdent dans la région.

S'il avait fallu convoquer une assemblée extraordinaire, c'était avant tout (...) pour demander des comptes au patronat qui licencie après avoir touché des aides publiques ; pour demander des comptes à J.-P. Chaufour, actionnaire principal de Reims-Aviation, qui met la clé sous la porte en laissant 460 travailleurs dans l'incertitude du lendemain.

Vos choix sociaux sont à l'opposé des miens. C'est pourquoi je ne voterai pas votre rapport. Le seul rapport digne d'être voté aujourd'hui dans cette assemblée aurait été l'affirmation qu'aucun travailleur menacé par des plans sociaux ne doit perdre ni son emploi ni sur ses salaires. "

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