Lycée Pasteur (Besançon) : - La mobilisation a payé15/11/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/11/une1789.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Lycée Pasteur (Besançon) : - La mobilisation a payé

Nous avons appris, début octobre, qu'un contrat CEC (Contrat Emploi Consolidé) ne serait pas renouvelé à compter du 8 novembre. Il s'agit d'une personne de 58 ans qui travaille depuis cinq ans au service d'intendance du lycée, qui a effectué deux ans de CES et qui se trouve en CEC depuis trois ans. Le rectorat était pourtant d'accord pour prolonger le contrat jusqu'à la retraite - possibilité donnée par les textes officiels émanant du ministère de l'Education. Mais la Direction départementale du travail refusait, elle, pour des raisons « administratives ».

Une pétition a donc été signée par l'ensemble du personnel, enseignants et agents, demandant le réemploi de cette personne jusqu'à la retraite. Devant l'absence de réponse de la Direction départementale du travail, nous avons convoqué au retour des vacances une conférence de presse au lycée pendant le temps de travail. La quasi-totalité du personnel a cessé le travail pour assister à la conférence de presse, où nous avons pu expliquer non seulement la situation particulière motivant le mouvement, mais aussi la situation plus générale des emplois précaires. Il y a 10 CES et 3 CEC au lycée pour 26 agents titulaires. La conférence a été correctement relayée par la presse locale.

Mercredi 6 novembre, nous apprenions que la personne concernée était réintégrée jusqu'à sa retraite. Cette première victoire a conforté le moral de tous ceux qui refusent les licenciements déguisés qu'est le non-renouvellement des emplois précaires.

Mais le combat pour la titularisation des précaires ne fait que commencer. La prochaine échéance pour nous est la fin d'un contrat CES en décembre, concernant une secrétaire. L'annonce, de la part de la la Direction départementale du travail, d'une baisse importante du nombre d'emplois en CES et CEC en 2003 ne peut que nous encourager à exiger la création massive de postes de titulaires.

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