Les naissances augmentent... les moyens des maternités diminuent01/11/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/11/une1787.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les naissances augmentent... les moyens des maternités diminuent

775 000 naissances sont recensées dans l'année en France. Mais les services des maternités publiques ont de plus en plus de difficultés à faire face. C'est dans les régions les plus peuplées ou les plus défavorisées que les problèmes sont les plus criants. Les chefs de service des maternités réclament " des moyens financiers et humains supplémentaires ". La porte-parole d'une organisation professionnelle de médecins gynécologues-obstétriciens des hôpitaux précise : " Nous ne pouvons plus assurer la sécurité des femmes et des enfants dans nos services ". Pour souligner la gravité de cette situation des chefs de service de maternités publiques menacent de démissionner au début de l'année prochaine.

Le nombre de médecins gynécologues-obstétriciens ne cesse de diminuer, la pénurie d'infirmières se généralise, surtout dans les régions les plus défavorisées ou les moins attrayantes. Pourtant, il semblerait logique que les pouvoirs publics et les gouvernements successifs aient à coeur d'assurer à tous des services de santé dignes de ce nom et de ce que les progrès de la science et les richesses accumulées permettraient aujourd'hui. Mais leurs choix et leurs priorités sont tout autres. N'a-t-on pas assisté ces dernières années à la fermeture de dizaines de maternité ?

Les gouvernants sont le plus souvent sourds aux dénonciations et aux revendications des personnels hospitaliers... Les patrons licencieurs gourmands de subventions ou les officiers d'état-major pressés de faire joujou avec un nouveau porte-avions sont mieux écoutés.

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