PS : Du neuf avec du vieux06/09/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/09/une1779.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

PS : Du neuf avec du vieux

A l'université d'été du Parti Socialiste, après que l'on eut conspué Marie-Noëlle Lienemann pour avoir fait entendre, après-coup, après que le départ annoncé de la " gauche socialiste " s'est finalement transformé en rapprochement avec le courant Emmanuelli, il revenait au premier secrétaire François Hollande de tourner la page de l'époque Jospin et d'inviter le Parti Socialiste à prendre " un nouveau départ ".

Attention, a dit Hollande " le Parti Socialiste n'est pas à rebâtir, il est à renouveler, à repenser. Il ne s'agit pas de faire un nouveau parti, mais de permettre à notre parti de faire du nouveau ".

En fait de " nouveau ", les " éléphants " Fabius, Strauss- Kahn et Martine Aubry sont plutôt satisfaits du " bilan du PS ", celui justement qui leur a fait perdre les élections, en écartant de lui 2,5 millions d'électeurs.

L'ordonnance du jeune Montdebourg recommande au Parti Socialiste de " mettre du viagra dans sa doctrine ". François Hollande en a-t-il pris ? En tout cas, il a fait mine de s'indigner de la politique de l'actuel gouvernement : " Terrible image d'une société où, pour ouvrir des postes de policiers et de surveillants pénitentiaires, on supprime ceux des enseignants et des infirmières scolaires, où, pour ouvrir des prisons, on ferme des écoles ". Comme si ce n'était pas l'exacte continuation de la politique du gouvernement socialiste, celle qui a forgé le " bilan " dont Fabius, Strauss-Kahn et Aubry sont, par ailleurs, si fiers.

Un Fabius peut toujours brocarder le " super-menteur " Chirac (que lui et les autres dirigeants du Parti Socialiste ont fait élire) et le " super-bonimenteur " Raffarin, ces qualificatifs lui vont comme un gant, à lui comme à ses semblables.

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