La campagne d'Arlette Laguiller29/03/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/03/une1757.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

La campagne d'Arlette Laguiller

A Limoges le 20 mars

Près de 900 personnes sont venues assister à Limoges, mercredi 20 mars, à la réunion d'Arlette Laguiller. Un public enthousiaste a rempli la salle bien avant le début de la réunion et s'est entassé dans les allées. Près d'une centaine de personnes, ne pouvant rentrer dans la salle, ont écouté attentivement notre camarade assises sur des chaises, à l'extérieur.

On notait le grand nombre de jeunes, des groupes de lycéens, d'étudiants, mais aussi de jeunes travailleurs souvent employés en CDD. C'était aussi un public populaire avec de nombreuses ouvrières ou ouvriers de petites entreprises, certains venant pour la première fois à un meeting politique. Il y avait aussi plusieurs responsables CGT de grandes ou moyennes entreprises de la région.

Notre camarade a été accueillie très chaleureusement par une salle debout, qui a longuement applaudi plusieurs passages du discours, notamment lorsqu'elle a déclaré que Jospin n'était pas socialiste et noté " qu'une partie des électeurs socialistes eux-mêmes ont perdu leurs illusions en Jospin et ne se retrouvent pas dans l'image de leur parti inspiré par un grand bourgeois comme Fabius ou un avocat d'affaires comme Strauss- Kahn. "

La salle a également beaucoup applaudi lorsque notre camarade a déclaré qu'il fallait " imposer la révocabilité des élus par ceux qui les ont élus " ou lorsqu'elle a affirmé que " l'organisation économique capitaliste est en faillite " et aussi, s'adressant aux jeunes, que " la tâche de transformer cette société sera leur tâche car ils sont l'avenir de la société et le communisme est l'avenir du monde ".

Elle a également dénoncé le cortège de licenciements qui touche la région à Ferro Couleurs, Weston, entreprise de chaussures de luxe, dans plusieurs entreprises liées à la fabrication de la porcelaine, mais aussi à Limousin Nord Automobile, dans les travaux publics, chez Hélion, ou encore aux Fournils réunis du Limousin.

Enfin une vibrante Internationale a été reprise par la salle et, à la demande de nombreux jeunes, nous ne nous sommes pas contentés du premier couplet.

Une réunion à la fin de laquelle nombreux ont été ceux qui ont tenu à serrer la main à notre camarade, à faire dédicacer un livre, une affiche, dont de nombreuses ouvrières qui tenaient à lui parler de leurs conditions. Bien des travailleurs nous ont dit être regonflés, avoir pris un grand bol d'oxygène...

Correspondant LO

A Nice, le 24 mars

450 personnes étaient présentes au meeting d'Arlette Laguiller à Nice, dimanche 24 mars après-midi ; une salle comble, applaudissant Arlette à de nombreuses reprises. Celle-ci constatait notamment que sur la Côte-d'Azur " à côté des quartiers chics, des villas de milliardaires, la région connaît aussi les quartiers populaires dégradés comme la cité de l'Ariane à Nice, dont on parle plus souvent à propos de la délinquance et de l'insécurité que pour rappeler que le taux de chômage atteint 35 % de la population en âge de travailler ". " Et bien sûr, ajoutait-elle, le fait de classer ce quartier en zone franche n'a créé aucun emploi. Alors, on se prépare à lui faire cadeau d'une caserne de CRS ! Mais en revanche, les logements sociaux manquent et on n'en construit pas assez. Et comment le chômage ne serait-il pas élevé alors que les grandes entreprises, au lieu de créer des emplois, licencient ? ".

Et citant l'usine IBM de la Gaude, près de Nice, Arlette rappelait que dans cette entreprise, " à l'injustice des licenciements, le patron ajoute le mépris en notant le personnel et en mettant à la porte ceux qui n'atteignent pas une note suffisante ".

Un meeting chaleureux, terminé bien sûr aux accents de l'Internationale !

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