Les réunions publiques avec Arlette Laguiller : Le 30 janvier à La Rochelle08/02/20022002Journal/medias/journalnumero/images/2002/02/une1750.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Divers

Les réunions publiques avec Arlette Laguiller : Le 30 janvier à La Rochelle

540 personnes assistaient au meeting d'Arlette Laguiller le 30 janvier à La Rochelle, qui se tenait sous les voûtes gothiques d'une ancienne église, désaffectée et transformée en salle municipale.

Il fallut donc ajouter des chaises à la hâte. Comme à chaque fois, le débat permit d'enrichir l'intervention de notre camarade. Un participant exprima une légitime indignation devant une pétition signée par plus de 400 officiers de haut rang qui justifiaient l'action de l'armée française en Algérie, donc la torture. Quel exemple donne-t-on ainsi à la jeunesse, que l'on montre du doigt quand on nous parle d'insécurité ? Un autre témoigna de l'exploitation des jeunes, ses enfants en l'occurrence, dans le cadre de ce que l'on ose appeler l'apprentissage. Une autre évoqua le drame subi par la population palestinienne, sur son propre territoire ; un intervenant reprocha à Lutte Ouvrière, en prenant une position abstentionniste, d'avoir permis au traité de Maastricht d'être adopté.

Notre camarade lui répondit, entre autres, qu'il était trop commode d'invoquer la responsabilité de Maastricht dans les mauvais coups que les patrons assènent aux travailleurs ; c'était une manière de les exonérer de leurs responsabilités, comme s'ils avaient besoin de cela pour licencier et imposer des bas salaires. Elle rappela que les ex-adversaires de Maastricht, en particulier les dirigeants du PCF, siégeaient actuellement dans un gouvernement dirigé par les socialistes, partisans et promoteurs de ce traité.

Et puis, ajouta-t-elle, il faut en finir avec ces fausses querelles, et se retrouver tous dans la lutte d'ensemble que les travailleurs devront nécessairement mener pour donner un coup d'arrêt aux mesures antiouvrières d'un patronat qui bénéficie de la complicité totale du gouvernement pour mener la guerre au monde du travail.

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