Pour son premier meeting à Agen, Arlette a fait salle comble : 330 personnes, de milieu populaire et de tous les âges, étaient venues à sa rencontre. Un public très réceptif au discours de notre camarade, notamment sur "l'insécurité de l'emploi" ou les cadeaux de l'Etat aux patrons qui doivent cesser - idée qui a été applaudie par beaucoup, particulièrement par les travailleurs des hôpitaux présents.

Un retraité, après avoir regretté "que tout Agen ne se soit pas déplacé" pour entendre Arlette, a repris la déclaration de notre camarade, "L'argent public pour les hôpitaux publics", pour dénoncer les subventions à l'enseignement privé et le régime du Concordat qui prévaut en Alsace-Lorraine. Le débat a porté également sur le deuxième tour de la présidentielle, un intervenant s'interrogeant sur la "politique du pire" que Lutte Ouvrière mènerait en risquant de faire élire la droite par refus de choisir entre Jospin et Chirac. Arlette a été particulièrement applaudie en répondant que "la politique du pire, c'est celle des socialistes au gouvernement dont la politique anti-ouvrière démoralise les travailleurs et les militants ouvriers".

A une question sur l'évolution des syndicats, Arlette a répondu en constatant qu'aucune des confédérations syndicales ne mettait à l'ordre du jour la nécessité d'une riposte d'ensemble des travailleurs à la dégradation de leur situation.

Le meeting a donc été un succès remarqué, notamment de la presse locale.