Nos lecteurs écrivent - Emploi-jeunes de l'Éducation nationale : Non au chômage au bout des cinq ans !19/10/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/10/une-1735.gif.445x577_q85_box-0%2C11%2C166%2C227_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent - Emploi-jeunes de l'Éducation nationale : Non au chômage au bout des cinq ans !

Plus de 250 000 emplois-jeunes ont été recrutés dans l'Education nationale d'après les chiffres du ministère. Les premiers, embauchés en 1997, voient leur contrat prendre fin en 2002. Pour ceux qui ne sont pas embauchés, ce sera le chômage assuré et le gouvernement n'a pas l'air de s'en soucier.

En juin 2001, a eu lieu un rassemblement d'emplois-jeunes de différents secteurs. A cette occasion, nous avions déjà pu constater que nos revendications sont communes : avoir la garantie d'un véritable emploi, un vrai salaire, des formations appropriées et une validation des acquis professionnels.

Dans l'Education nationale, les emplois-jeunes, appelés "aides-éducateurs" sont près de 75 000 à travailler dans les écoles et collèges. La rentrée de cette année fait monter la colère : l'échéance des fins de contrat approche et le gouvernement refuse toujours de nous embaucher en CDI alors que les emplois se révèlent indispensables, vu le manque de personnel dans l'Education nationale comme d'ailleurs dans toute la fonction publique !

Le gouvernement s'est contenté de faire miroiter à certains la perspective d'un "concours de troisième voie" pour intégrer l'Education nationale, mais réservé à ceux qui ont bac + 2 et quatre ans d'ancienneté. Mais 58 % des emplois-jeunes n'ont que le bac. Alors, dès aujourd'hui, on nous propose des contrats bidon "d'hôtesse de caisse" ou "d'accueil" chez Picard, McDo ou EuroDisney, sinon nous irons pointer à l'ANPE. Voilà ce que nous propose le gouvernement après cinq ans d'emploi-jeune !

Voilà pourquoi nous avons fait grève le 27 septembre. Nous n'acceptons pas d'être les laissés-pour-compte.

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