L'insolence des grandes fortunes10/08/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/08/une-1726.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

L'insolence des grandes fortunes

Est-ce pour compenser un temps souvent médiocre et nourrir à tout prix la rubrique de l'actualité heureuse ? Toujours est-il que la presse donne ces jours-ci des listes de grosses fortunes, mondiales pour le Nouvel Economiste, françaises pour Challenge. Et l'on peut constater que les charrettes de licenciements n'empêchent pas la bourgeoisie de s'enrichir. Tout au contraire.

Ne parlons pas de Bill Gates, qui reprend la tête avec une soixantaine de milliards de dollars, ni des grosses pointures : Américains, Japonais, etc. Pour nous en tenir aux patrons bien de chez nous, en tête, on retrouve Mme Bettencourt (L'Oréal), quinzième mondiale avec 15,6 milliards de dollars, qui a progressé de 164 % depuis 1996. Puis viennent Bernard Arnaud de LVMH (10,7 milliards, plus 340 %), François Pinault de Printemps-Redoute (6,3 milliards, plus 625 %). Ensuite c'est le tout-venant : Dassault, qui avec 5 milliards de dollars n'est que 65e mondial, Bouygues (+481%), Peugeot (+219%), Michelin, Afflelou, Seillière et la famille Wendel (près de 5 milliards, mais de francs), etc.

Que ce soit pour leur montant ou pour leur progression, ces grandes fortunes bourgeoises sont autant de provocations pour les travailleurs, avec ou sans emploi.

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