SNCF Ateliers de Châtillon (92) : Un premier recul de la direction face aux jockeys13/07/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/07/une-1722.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

SNCF Ateliers de Châtillon (92) : Un premier recul de la direction face aux jockeys

Les jockeys des ateliers TGV de Paris Sud-Est, Conflans et Villeneuve ont obtenu en partie satisfaction après deux jours de grève.

Ils réclamaient une augmentation de la prime de conduite d'environ 600 F par mois et des embauches.

La direction refusait de donner cette prime mais voulait arrêter la grève qui entraînait des perturbations Gare de Lyon. Elle a finalement trouvé le moyen d'augmenter les primes existantes pour mettre fin à la grève. Au total cela représente environ 300 F mensuels. Elle a également cédé le paiement d'un des deux jours de grève.

Gallois, le PDG de la SNCF, est venu en personne à la Gare de Lyon, le 3 juillet, pour calmer les usagers en colère et, très certainement, pour donner l'ordre de céder en partie à la grève des jockeys qui ajoutait à la perturbation du trafic due aux multiples incidents techniques sur le TGV-Méditerranée...

Quand les jockeys de Châtillon ont appris la nouvelle (ils ont fait grève 7 jours sans obtenir satisfaction début juin), la colère a éclaté. On leur avait dit et redit durant tout leur mouvement que la direction ne céderait pas, que les ordres venaient d'en haut, etc. On leur avait même envoyé les CRS pour les chasser des voies.

À l'annonce de ce qu'avaient obtenu les jockeys du réseau Sud-Est, ceux de Châtillon ont donc décidé de travailler au ralenti. A nouveau la direction a mobilisé ses cadres, a menacé les jockeys et a même voulu mettre à pied un délégué, l'accusant d'être responsable de tout! Les jockeys se sont immédiatement mis en grève et la direction a reculé sur sa menace de sanction. Elle a aussi augmenté une des primes des jockeys de Châtillon de 200 F par mois.

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