Prix de l'essence : Super Fabius va sans doute frapper16/03/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/03/une-1705.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Prix de l'essence : Super Fabius va sans doute frapper

Selon la Fédération française des combustible et des carburants, le prix de l'essence pourrait être revu à la hausse, dès le 21 mars, c'est-à-dire au lendemain du deuxième tour des élections municipales. Hasard ? Le prix du fioul domestique augmenterait de 9 centimes par litre, celui du gazole de 7,8 centimes, le sans-plomb de 7,9 centimes et le super de 7,2 centimes.

Cette hausse serait due non pas à la hausse des cours sur le marché ni même à une décision des trusts pétroliers, mais au choix du gouvernement d'augmenter la taxe qui permet à l'Etat de pomper l'argent dans la poche des usagers, la fameuse TIPP (Taxe Intérieure sur les Produit Pétroliers). Le gouvernement avait en effet décidé, lors de la dernière flambée des prix des carburants de l'automne dernier, et face à la grogne qui commençait à monter, que cette taxe deviendrait flottante, c'est-à-dire qu'il se laissait la possibilité d'agir sur son taux, alors qu'auparavant elle était fixée chaque année, pour douze mois. De cette façon, les ministres ont pu peser un tout petit peu à la baisse sur les prix à la pompe. Mais ce petit cadeau, qui disons-le en passant, laissait quasiment intact les profits fabuleux des compagnies pétrolières, n'était que provisoire. On risque de le constater bientôt.

Fabius se vante d'avoir fait baisser les impôts. Pour les riches, il a raison, et de quoi en être fier. Pour les travailleurs et la population laborieuse, c'est faux. C'est même le contraire. La preuve en est cette taxe sur les produits pétroliers, qui comme tous les impôts indirects, frappe proportionnellement plus les catégories défavorisées que les milieux aisés et riches.

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