Le martyre de J. C. Mitterrand19/01/20012001Journal/medias/journalnumero/images/2001/01/une-1697.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Le martyre de J. C. Mitterrand

Mis en examen entre autres pour trafic d'armes et fraude fiscale, J.-C. Mitterrand (Jean-Christophe de son prénom et pas Jésus-Christ, autre martyr célèbre de l'histoire) l'un des deux rejetons légitimes de l'ancien président de la République a été contraint par décision d'un juge d'instruction d'élire domicile, durant les fêtes de fin d'année, à la prison de la Santé.

Une personnalité du monde des affaires et de la politique mise en examen et écrouée cela devient d'une morne banalité, sauf pour les amis, les proches et la famille du fils Mitterrand. Ils y ont été de leur colère à l'égard de la justice. Jean-Christophe lui-même a découvert "de la haine" dans les yeux de son juge. Finalement ses amis lui ayant procuré les cinq millions que réclamait la justice pour le laisser en liberté provisoire, ce qui lui a permis de retrouver le douillet nid familial ; son frère, donc lui aussi issu de l'illustre descendance du non moins illustre ex-président de la République et par ailleurs député socialiste, a qualifié cette caution de "rançon". A croire que Jean-Christophe n'était qu'un otage dans les mains d'une vilaine justice partisane.

Que la justice ne se contente pas d'assaisonner les voleurs de mobylettes ou les sans-papiers qui essayent d'échapper à la misère de leur pays ou aux guerres civiles alimentées par les armes fournies par de sordides trafiquants, c'est vraiment pas d'jeu !

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