Nos lecteurs écrivent - Shell-Berre : La lutte a payé03/11/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/11/une-1686.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

Nos lecteurs écrivent - Shell-Berre : La lutte a payé

Mardi 17 octobre, des négociations salariales avaient lieu au niveau de Shell France. La direction proposait 2 % sur le salaire de base à partir de mars 2001 et une prime de 1 650 F en décembre.

Ces propositions ne satisfaisaient pas les salariés. A la prise de poste de midi, à l'appel de la CGT et de la CFDT, les salariés du site de Berre l'Etang décidèrent en assemblée générale une grève de huit heures reconductible. A vingt heures, la direction déclarait que les négociations au niveau de Shell France étaient terminées, avec 5,1 % d'augmentation sur le salaire de base pour mars 2001 et toujours 1 650 F de prime.

Les salariés de Berre décidèrent alors de continuer la grève avec un arrêt total de la production : les travailleurs des trois secteurs de l'unité, le raffinage, le cracking et la pétrochimie, étaient en grève.

La direction s'est alors déplacée de Paris pour voir de près ce qui se passait sur Berre. Après de nouvelles négociations elle lâchait 5,5 % sur le salaire de base à partir du 1er décembre 2000, une prime de 6 000 F fin novembre et une autre de 2 500 F fin décembre.

Les travailleurs décidèrent alors de reprendre le travail, contents du résultat et contents d'avoir fait grève sur tout le site ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps.

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