Voir : "Yi -Yi", d'Edward Yang06/10/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/10/une-1682.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

Voir : "Yi -Yi", d'Edward Yang

" Je voulais filmer la vie. Essayer de comprendre et de faire partager les sentiments que nous éprouvons tous dans certaines circonstances ", explique le metteur en scène taïwanais à propos de son film. Et ce n'est certes pas plus compliqué que cela. Il filme la vie de la famille d'un cadre de Taipei, capitale de Taïwan, ancienne Formose, avec les joies, les réussites, les déboires, les déceptions et les rêves de chacun, bien peu différents sur le fond de ce que peut vivre, ici, à l'autre bout de la planète, une famille du même milieu social. Y compris d'ailleurs dans la façon de s'habiller, de se loger, etc., dans cette grande ville hérissée de gratte-ciel, le quotidien semble complètement occidentalisé, ou plutôt américanisé.

Il n'empêche que le spectateur ne peut éviter de s'attacher à cette famille, qui s'enfonce petit à petit dans un tas de problèmes banals mais envahissants, avec pour fil conducteur l'espièglerie du benjamin, le petit Yang-Yang, merveilleux petit bonhomme. Le film est long, presque trois heures, qui passent cependant rapidement. Car par-delà la vie de chacun de ces personnages, il permet au spectateur de faire connaissance avec un aspect de la vie des classes moyennes dans cette île chinoise, qui devint, après 1949 et l'instauration du pouvoir de Mao-Tse-Tung en Chine continentale, un poste avancé de l'impérialisme américain et de son " way-of-life ".

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