Echos des entreprises : Extraits des bulletins Lutte Ouvrière06/10/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/10/une-1682.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Echos des entreprises : Extraits des bulletins Lutte Ouvrière

Le compte n'y est pas (extrait du bulletin Lutte Ouvrière CHR Besançon)

La semaine dernière, la presse nationale soulignait le manque d'appareillages d'imagerie médicale en France. Il faut en moyenne 41 jours pour avoir un rendez-vous d'IRM et 13 jours pour un scanner. En 1999, il y avait 182 IRM en France contre 1 142 en Allemagne et 1 700 scanners pour trois fois plus outre-Rhin.

Cela, nous le vivons tous les jours : les malades attendent pendant des heures au SAMU pour avoir leur scanner. Quant aux rendez-vous d'IRM, ils sont donnés dans un délai de un mois et demi à deux mois. Normalement, à J. Minjoz, il devrait y avoir un nouveau scanner et une nouvelle IRM, mais cela se fera sans personnel supplémentaire (manipulateurs ou médecins).

Les moyens techniques et humains existent pour que les examens demandés soient réalisés rapidement et dans de bonnes conditions. Le gouvernement, lui, fait d'autres choix, et sur ces derniers, il ne nous consulte jamais par référendum.

Notre santé avant tout (extrait du bulletin Lutte Ouvrière MPR Renault - Cergy-Pontoise)

Cet été, un organisme spécialisé dans la médecine du travail a révélé que l'utilisation des éthers de glycol à l'usine IBM de Corbeil avait conduit à des troubles graves de santé : malformation de nouveau-nés, avortements spontanés, cancers.

Chez Renault, les syndicats ont calculé que 10 000 à 15 000 salariés auraient aussi été exposés aux mêmes produits, utilisés dans les peintures et certaines huiles.

La moindre des choses serait que la direction informe clairement les salariés concernés. Mais elle refuse toujours de répondre (comme elle l'a fait pendant des années pour l'amiante). Combien de salariés ont manipulé ces produits ici à Cergy, ou ailleurs, lorsqu'ils étaient à Cléon, à Flins, à Billancourt ou chez Chausson ?

Quand il s'agit de notre santé, Renault réagit moins vite que lorsqu'il s'agit de ses profits.

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