Urgence à l'hôpital (une lectrice : Paris)29/09/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/09/une-1681.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Urgence à l'hôpital (une lectrice : Paris)

Le 12 septembre dernier s'ouvrait, au sein des urgences générales de l'hôpital Lariboisière à Paris, un service des urgences céphalées (maux de tête).

Le personnel avait été informé la veille. Il lui avait été dit à cette occasion qu'il n'aurait pas à recevoir plus d'une dizaine de patients supplémentaires sur la moyenne de 230 se présentant journellement.

Deux jours après l'ouverture, et suite à la large médiatisation de l'événement, (notamment au journal de 20 heures) plus de 100 personnes relevant de ces problèmes de maux de tête se présentaient.

Devant ce flux ingérable pour le personnel soignant présent, la direction de l'hôpital elle-même a été obligée d'intervenir au sein du service pour accueillir les patients. Du coup, la plupart des patients ont été orientés sur les consultations de neurologie... avec un délai d'attente de quatre mois !

Précisons que cette ouverture s'est faite deux mois avant la date prévue, que le personnel n'est pas assez nombreux, et les locaux pas adaptés. Cette ouverture précoce aurait été décidée pour l'inauguration du service par Martine Aubry le 27 septembre. Dans ce cas sa venue pourrait être l'occasion pour le personnel soignant d'exprimer son mécontentement. Car, face à cet afflux de patients désireux de soins à l'hôpital public, les moyens pour les soigner correctement et dignement existent de moins en moins, et c'est bien les gouvernements successifs qui en sont responsables.

Partager