Le plein droit des femmes à décider d'avoir ou pas un enfant reste à conquérir14/07/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/07/une-1670.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Divers

Le plein droit des femmes à décider d'avoir ou pas un enfant reste à conquérir

Vingt-cinq ans après le vote de la loi Veil autorisant l'interruption volontaire de grossesse jusqu'à dix semaines, les réactionnaires de tout poil n'ont pas renoncé à revenir sur ce droit fondamental des femmes.

Aujourd'hui, il serait nécessaire d'améliorer la loi, en particulier en allongeant le délai légal au cours duquel un avortement peut être pratiqué (dans la plupart des pays d'Europe, le délai est de 16 semaines) et en renforçant les moyens en structures hospitalières d'accueil et d'intervention ainsi qu'en personnel compétent. Le gouvernement et sa ministre de la Solidarité, Martine Aubry, avaient d'ailleurs timidement mis en chantier un projet devant porter, cet été, le délai légal à douze semaines. Mais il a suffi que le Conseil d'Etat se déclare hostile pour que Martine Aubry remise son projet.

Une nouvelle preuve que ce n'est certes pas d'un gouvernement, même attifé d'une étiquette de gauche, que les femmes peuvent obtenir l'amélioration, l'extension et la confirmation de leur droit à décider si oui ou non, quand et comment elles désirent avoir un enfant. Mais comme dans le passé et comme toujours, en se mobilisant.

Partager