Jeumont Schneider Transformateurs (Lyon) : Non aux suppressions d'emplois26/05/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/05/une-1663.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Jeumont Schneider Transformateurs (Lyon) : Non aux suppressions d'emplois

L'usine JST à Lyon emploie 560 travailleurs pour la fabrication de gros transformateurs électriques. C'est une filiale du groupe Schneider. Celui-ci se flatte d'avoir réalisé en 1999 un résultat nettement bénéficiaire de 7 milliards de francs.

Mais sous prétexte que l'usine de Lyon a " perdu " 20 millions l'an dernier et que les perspectives de chiffre d'affaires seraient légèrement en baisse dans les années à venir, le groupe vient d'annoncer la mise en place d'un " plan de redressement ". Il y est question de réduire de 151 le nombre d'emplois. Cela ne représente pas moins d'un quart de l'effectif !

Cette restructuration dans le domaine de la haute tension de ce groupe industriel s'accompagne d'un odieux chantage à la mise en application des 35 heures. Il y a quelques semaines en effet, les salariés avaient unanimement refusé les 35 heures à la sauce patronale : aucune embauche, flexibilité, travail de nuit obligatoire et salaire de base à 35 heures. Désormais, dit la direction, accepter ces conditions permettrait de " sauver " environ 40 emplois.

Il resterait de toute façon 110 travailleurs à jeter dehors. Et les " mesures d'âge ", c'est-à-dire les préretraites du FNE, ne correspondraient qu'à une moitié des emplois supprimés. Nul doute que Schneider s'apprête à licencier.

Tous les travailleurs, de l'OS à l'ingénieur, sont concernés directement. Cela a au moins le mérite de permettre un mouvement uni de colère contre le mauvais coup que le milliardaire Schneider voudrait nous porter. Lors d'un Comité d'entreprise extraordinaire, le 24 mai, la direction doit annoncer son plan " antisocial ". La riposte s'organise pour l'accueillir comme il se doit. A suivre !

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