Enseignement - Région marseillaise : La grève s'élargit, les manifestations grandissent24/03/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/03/une-1654.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

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Enseignement - Région marseillaise : La grève s'élargit, les manifestations grandissent

Dans les Bouches-du-Rhône, désormais le mouvement a gagné des lycées d'enseignement général, des collèges et des écoles primaires.

La journée de grève du jeudi 16 mars a été quasi générale. Quant à la manifestation, la police l'a chiffrée à 20 000 personnes. La banderole de tête était tenue par les syndicalistes suivis d'une centaine d'enseignants et de parents d'élèves de Port-de-Bouc, en mouvement depuis longtemps, puis de plusieurs centaines de professeurs de lycées professionnels. Venaient ensuite les milliers de professeurs des collèges et des lycées, du public et du privé, des institutrices et instituteurs, des grévistes des impôts, etc.

L'AG qui suivit rassemblait 500 personnes avec, à la tribune, des syndicalistes et des représentants de la coordination des professeurs de lycées professionnels en grève. Durant l'AG, les discussions furent passionnées. Il fut décidé d'appeler à des AG dans les établissements pour décider de la grève dès le vendredi. C'est ce qui s'est passé.

Des grévistes sont allés discuter dans d'autres établissements pour les aider. Dans l'un des lycées, un proviseur, pour s'opposer à l'entrée de cinq professeurs grévistes, a appelé des policiers de la brigade anti-criminalité... qui furent bien embarrassés. Toujours est-il que dans de très nombreux lycées, collèges et écoles, la grève a été décidée.

Enfin mardi 21, plus de 150 professeurs de lycées professionnels partaient avant l'aube, mais dans l'enthousiasme, à la manifestation parisienne.

Pendant ce temps, à Marseille, les autres enseignants manifestaient. Ils terminaient la manifestation en AG à la faculté Saint-Charles et en bloquant des trains à la gare. Ce qui permit d'obtenir de la SNCF la promesse d'un train pour partir à la manifestation de Paris du vendredi 24.

Bref, plus le ministère tarde à donner des réponses satisfaisantes, plus le mouvement gagne de nouveaux établissements, et plus la détermination, la mobilisation grandissent.

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