EDF-GDF - Paris : Le coup de colère d'une agence24/03/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/03/une-1654.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

EDF-GDF - Paris : Le coup de colère d'une agence

Le jeudi 9 mars à EDF-GDF, c'est 91 agents de l'agence Montmartre-Villette (boulevard Barbès, à Paris), sur 140, qui ont répondu à l'appel à la grève de deux fois 2 heures (pour tenir compte des horaires disparates du personnel). Quand on enlève les cadres ainsi que les jeunes stagiaires généralement non grévistes, c'est une belle réussite pour ce mouvement spontané, qui provient du ras-le-bol général.

En effet, en plus des revendications concernant les effectifs (les embauches promises à l'occasion des 35 heures sont passées aux oubliettes), les conditions de travail et le manque de moyens pour travailler (véhicules, outils), ce qui indigne les agents c'est la sale ambiance entretenue par la hiérarchie, et " l'espionnite " de certains cadres, qui ont provoqué le coup de colère.

Les assemblées générales, tenues pendant les deux périodes de grève, ont été bien suivies et avaient du tonus. Il a été décidé que tout le monde ferait une heure de grève et " débarquerait " chez les chefs d'agence, dès qu'un collègue serait convoqué dans le bureau d'un membre de la direction, car il est arrivé que certains soient sortis en larmes de ce genre d'entretien !

Pour le reste des revendications une délégation a été reçue le mardi 21 mars dans l'après-midi. On en est là. Des réponses apportées dépend la suite du mouvement...

Partager