Barre - Millon : Les frères soi-disant ennemis03/03/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/03/une-1651.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

Barre - Millon : Les frères soi-disant ennemis

A Lyon, les grenouillages pour les élections municipales vont bon train pour la succession de l'actuel maire Raymond Barre. Parmi les prétendants à la succession figure Charles Millon, qui s'était fait sermonner par Barre pour avoir tenté en 1998 d'accéder à la présidence du Conseil régional de Rhône-Alpes en s'appuyant sur les élus du Front National.

A l'époque, Barre avait estimé l'exclusion de Millon de l'UDF " nécessaire " et " regrettait qu'elle ait tant tardé " car " nous sommes dans un domaine où il faut que la clarté et la rigueur règnent " avait-il dit.Ces derniers jours, le même Barre a entonné une autre chanson, soulignant qu'ayant " travaillé de très nombreuses années avec Charles Millon ", il a " pour lui amitié et estime " et qu' " il appartient aujourd'hui à Charles Millon d'estomper le passé et de se faire accepter par l'opinion républicaine ".

Après les élections régionales, la gauche plurielle avait vanté les mérites de la droite " républicaine " incarnée par des hommes comme Barre qui refusaient de s'allier avec le Front National.Elle prétendait qu'il ne fallait pas confondre ces soi-disant bons éléments et les mauvais de la droite parlementaire. Ces bons " républicains " ont des indignations à géométrie variable.Et les différences qui ont pu exister à certains moments entre les Barre et les Millon, peuvent changer d'une élection à l'autre.

Partager