RATP : la grève du 1er février : un avertissement à la direction04/02/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/02/une-1647.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

RATP : la grève du 1er février : un avertissement à la direction

Dans les transports parisiens, l'ensemble des agents RATP étaient appelés à la grève, le ler février, par cinq syndicats, ayant chacun lancé un appel séparé pour des revendications différentes. Mais toutes concernaient l'ARTT (aménagement et réduction du temps de travail). Cela fait suite à un premier accord sur l'ARTT signé enjuillet dernier par certains syndicats. FO, les Indépendants et une partie de la CGT avaient refusé de signer. L'accord prévoyait des discussions émiettées «par métier», une modération salariale et 1200 embauches plus ou moins bidon: 500 payées par la modération salariale, 200... reprises à la sous-traitance, et 500 en fonction du développement de « l'offre de service ».

Depuis quelque temps divers projets ont été présentés par la direction, qui ont mécontenté les agents.

Dans le métro, il est prévu une consultation à ce sujet, mais le 0 % d'augmentation des salaires pour 1999 est resté en travers de la gorge.

Des opérations de « productivité » de la direction ont provoqué plusieurs mouvements de grève ces derniers jours sur plusieurs lignes du métro.

Dans les bus, la direction a présenté le 25 janvier un projet d'ARTT se traduisant, entre autres par une augmentation de la durée du travail (!) de 9 minutes par jour durant les 8 mois d'hiver et une diminution de 15 minutes les 4 mois d'été. Des jours de repos supplémentaires devraient être finances, selon le projet, les uns par la modération salariale, les autres par une a gmentation de la productivité!

Partout, dans le métro comme dans les autobus, il y a d'énormes problèmes d'effectifs. Partout il y a une grande méfiance pour l'ARTT.

Bref, il y a confluence des mécontentements, qui se manifeste sur les salaires, mais surtout sur les conditions de travail liées 'a' l'absolue nécessité d'embaucher. Et l'ARTT sauce direction est venue exacerber la rancoeur.

Le ler février a été une journée contre les projets de la direction concernant l'ARTT, mais aussi un avertissement à la direction et... aussi aux organisations syndicales, pour affirmer que nous ne laisserons pas passer n'importe quoi.

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