La course " Paris-Dakar " qui cette année est partie de la capitale sénégalaise pour se rendre au Caire, en Egypte, a, comme tous les ans ou presque, fait des victimes. Pour l'heure, une fillette a été fauchée et grièvement blessée au bord d'une piste par un bolide.

Que les concurrents d'une telle course mettent leur vie en danger, c'est leur choix. Mais qu'ils prennent la vie d'autrui pour satisfaire leur besoin d'émotions devrait suffire à l'interdire.

Mais voilà que la course va peut-être devoir s'arrêter. Menacée par les commandos du GIA, une étape a été annulée malgré la mobilisation d'une grande partie de l'armée nigérienne, et les organisateurs ont utilisé des avions gros-porteurs pour amener toute leur armada d'autos, motos, camions directement en Libye. Que de fric et de moyens gaspillés pour rien !

Si le " Dakar " était arrêté, tous ces amateurs de pistes défoncées ne pourraient-ils pas trouver leur bonheur dans les forêts dévastées du Périgord ou de Lorraine - au volant d'un tracteur bien sûr - à ôter au plus vite les troncs et les souches d'arbres ? En seraient-ils seulement capables ?