CPAM de Paris : Rien ne va plus !07/01/20002000Journal/medias/journalnumero/images/2000/01/une-1643.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

CPAM de Paris : Rien ne va plus !

En tant que lecteur salarié de la Caisse primaire d'assurance maladie de Paris (CPAM 75), je tiens à vous informer de la situation catastrophique qui se développe depuis plusieurs mois.

Les 7, 11, 14 et 27 octobre 1999, les salariés de la Caisse de Paris se sont mis en grève à l'appel des organisations syndicales pour réclamer des embauches en CDI et pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail.

Au cours des entrevues avec le ministère, à la CNAM, au Conseil d'administration et à la direction générale, il est apparu clairement qu'une volonté de leur part existait pour appliquer une politique de réduction des coûts de gestion de la Caisse de Paris. Fin novembre, 449 141 dossiers étaient en solde (non traités). Les réclamations à la même date variaient, selon les centres, de 0 à 6 585.

Comment en est-on arrivé là ?

C'est le résultat des changements incessants de logiciels informatiques, des suppressions de postes et de l'augmentation de la charge de travail. Mais, comme si tout cela ne suffisait pas, la direction générale vient de présenter un plan de départs en préretraite pour tous les agents et cadres âgés de 56 ans et 2 mois (plan s'appliquant sur 2000 / 2001 / 2002).

A la situation décrite ci-dessus s'ajoutent donc des possibilités de départs chiffrées à 297 dès le 1er janvier 2000, puis à 351 en 2001 et 2002 (soit au total 648). La direction a indiqué qu'elle entendait procéder à une embauche pour trois départs.

Dans ce contexte, comment intégrer la CMU (Couverture Maladie Universelle), dont les bénéficiaires demandent une attention toute particulière et un accueil adapté, nécessitant beaucoup de temps ?

Aussi les questions que se posent les collègues sont les suivantes :

- Comment va-t-on remplir nos missions auprès des assurés sociaux ?

- Y aurait-il une volonté délibérée de mettre notre organisme en péril ?

A n'en pas douter, la mobilisation sera à nouveau nécessaire sur la CPAM de Paris !

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