La visite en France du roi de Jordanie : Des contrats juteux pour les capitalistes français19/11/19991999Journal/medias/journalnumero/images/1999/11/une-1636.gif.445x577_q85_box-0%2C13%2C166%2C228_crop_detail.jpg

Leur société

La visite en France du roi de Jordanie : Des contrats juteux pour les capitalistes français

De nouvelles et juteuses perspectives de profits pour les capitalistes français se profilent en Jordanie. C'est du moins ce qui ressort de la visite en France du roi de Jordanie, Abdallah II.

La France est le second créancier du pays, après le Japon, et c'est entre autres un allégement de la dette (qui s'élève à un total de 8,5 milliards de dollars) qu'Abdallah est venu demander au gouvernement français. En fait d'allégement, celui-ci a signé un accord de " réaménagement et de conversion de la dette en investissements ", ce qui est une façon certes d'effacer la dette à l'égard du budget de l'Etat français... en la transformant en dette de l'Etat jordanien à l'égard des capitalistes privés français. Car il s'agit bien de cela. Désormais la Jordanie devra passer commande aux industriels français à hauteur de ce qu'elle doit. Un tour de passe-passe classique avec l'argent des contribuables, dans lequel les seuls gagnants sont encore et toujours les industriels, les banquiers et les capitalistes de tout bord.

D'ores et déjà, en Jordanie, le ciment et la gestion des eaux sont entre les mains de groupes français, toujours les mêmes que l'on rencontre au Maghreb, en Afrique, au Moyen-Orient, etc., occupés à piller les caisses des Etats pauvres et endettés. Ces Bouygues, Vivendi et autres Accor espèrent ainsi être les premiers à bénéficier des privatisations décidées par le roi de Jordanie. France Télécom n'est pas en reste qui s'est également mis sur les rangs pour le rachat de 40 % des actions de la compagnie jordanienne de téléphone.

La France peut ainsi être qualifiée de premier investisseur étranger en Jordanie... pour le meilleur profit, non pas de la population jordanienne, mais des grands groupes capitalistes français.

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