Industrie pharmaceutique : on n’est jamais si bien servi…12/04/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/04/2541.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Industrie pharmaceutique : on n’est jamais si bien servi…

Aux États-Unis, lorsque l’industrie pharmaceutique veut mettre un médicament sur le marché, elle doit se soumettre au contrôle d’une agence réglementaire officielle, la Food and Drug Administration. Cette FDA évalue les preuves de l’intérêt que peut présenter ce médicament et de son absence de danger pour les patients.

Rien que de très normal. Sauf que, pour les actionnaires des firmes pharmaceutiques, cela représente un certain nombre d’obstacles entre eux et les bénéfices gigantesques qu’ils tirent des produits de santé, que ceux-ci soient efficaces et sûrs… ou pas.

Alors, ils ont trouvé une solution : une forme d’autogestion, en quelque sorte. Le nouveau directeur de la FDA qui vient d’être nommé, Scott Gottlieb, a siégé ces dernières années dans les conseils d’administration de cinq sociétés pharmaceutiques, dont les plus importantes au plan mondial. Et il a reçu d’elles 413 000 dollars (soit presque 400 000 euros) pour des consultations et conférences, rien que ces deux dernières années.

De quoi mettre celui qui est censé contrôler ces firmes dans les meilleures dispositions à leur égard, pour ne pas dire sous leur contrôle.

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