Velib’ : les salariés ne veulent pas être roulés05/04/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/04/2540.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Velib’ : les salariés ne veulent pas être roulés

Les salariés de Cyclocity, la filiale de Velib’ de JCDecaux, qui assurent le fonctionnement des vélos en libre-service sur plusieurs communes de l’agglomération parisienne, se sont à nouveau mobilisés le 4 avril pour défendre leurs emplois. Mécaniciens, téléopérateurs, agents de régulation, magasiniers, ils sont 315 pour tout faire tourner. Payés à peine au-dessus du smic par leur ancien patron, ils sont maintenant menacés de perdre leur travail avec le changement d’opérateur en cours.

La société JCDecaux est en train de perdre le marché des vélib’, repris par Smoove, une start-up qui a proposé des prix de revient inférieurs, tout en répondant à la demande du syndicat mixte dominé par la ville de Paris, en charge de ce service, de faire passer le nombre de vélos à disposition de 18 000 à 30 000.

Dans l’appel d’offres, la mairie de Paris n’a même pas introduit de clause visant à protéger les emplois. Les salariés mobilisés se sont donc rassemblés devant l’hôtel de ville pour réclamer qu’aucun emploi ne soit supprimé.

Les sociétés se battent entre elles pour obtenir les marchés, et les pouvoirs publics savent parfaitement sur qui vont retomber les économies qu’ils prétendent faire. Les salariés de Cyclocity ont toutes les raisons de se montrer déterminés à ne pas faire les frais de la concurrence entre les capitalistes.

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