Médias : équité, égalité… pipeau !16/03/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/03/2537.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Médias : équité, égalité… pipeau !

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a défini des règles à destination des médias. Elles sont censées faire respecter l’équité entre les candidats à l’élection présidentielle, sur une période allant du 1er février au 10 avril. Puis les deux dernières semaines de la campagne devraient être une période d’égalité.

Or les temps de parole des candidats et de leurs soutiens, calculés entre le 1er février et le 5 mars, montrent ce qu’il en a été dans les principaux médias. Les « grands » candidats sont évidemment les mieux servis : 121 heures pour Fillon, 105 pour Hamon, 81 pour Macron, 80 pour Le Pen et 46 pour Mélenchon. C’est pure logique, diront les propriétaires et directeurs de chaînes privées comme publiques.

Mais même des politiciens qui seront d’évidence absents du scrutin ont été bien servis, comme Yannick Jadot, d’Europe Écologie-Les Verts, qui a bénéficié de 11 heures, Henri Guaino, le député LR des Yvelines, avec près de 8 heures, ou Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de Sarkozy, avec plus de trois heures et demie.

Nathalie Arthaud, qui est effectivement candidate, a pu en tout et pour tout être entendue pendant deux heures. Et voilà l’équité telle que la conçoivent les médias, qu’ils soient aux mains de groupes privés ou de l’État.

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