Échos de campagne16/03/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/03/2537.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Échos de campagne

Mardi 7 mars, le Conseil constitutionnel a annoncé que Nathalie Arthaud avait dépassé la barre des 500 parrainages recueillis et qu’elle serait officiellement candidate. La campagne s’est donc encore accélérée.

Il y a d’abord eu le déplacement à Grenoble, puis à Limoges où Nathalie a été reçue sur le plateau de Fr3 avec une actualité riche en mobilisations : fermetures de classes dans des écoles, suppression d’emplois à la gare de La Souterraine, combat des travailleurs de GM&S Industry, une usine sous-traitante de PSA et Renault, mise en observation judiciaire après avoir été rachetée près d’une dizaine de fois...

Le lendemain, Nathalie était au banquet de Lutte ouvrière d’Argenteuil en région parisienne, accueillie par environ 450 personnes dans une ambiance très chaleureuse.

Côté médias, il y a eu l’invitation par Jean-Jacques Bourdin sur RMC. La dernière fois, c’était en... 2012 ! Et puis il y a eu l’émission On n’est pas couché, diffusée très tard, dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 mars à 1 h 15, mais très regardée. L’expression « en terrain ennemi » y a pris un sens très concret. Les deux chroniqueurs, dans leur rôle, étaient agressifs. L’idée d’un salaire minimum à 1 800 euros net les a apparemment choqués. Mais quand Nathalie a demandé à l’un d’eux : « Combien il vous faut pour vivre , elle s’est entendu répondre : « Ça c’est de la démagogie. » Dès le lendemain matin sur les marchés, malgré la diffusion très tardive, bien des camarades ont eu des retours très positifs sur cette émission.

Enfin, Nathalie a été invitée sur la chaîne de télévision France Info qui a rediffusé un petit montage mettant en parallèle ses discours avec ceux d’Arlette. Cela se voulait persifleur. Nous n’en tirons aucune gêne, au contraire. Cela illustrait très bien la continuité de la politique de Lutte ouvrière et le fait que, contrairement à beaucoup d’autres, ni Arlette ni Nathalie n’ont jamais retourné leur veste !

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