Budgets militaires : la mort est leur métier08/03/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/03/2536.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Budgets militaires : la mort est leur métier

Sur cette planète à feu et à sang, les budgets militaires sont en croissance. À peine les États-Unis de Trump avaient-ils annoncé fin février qu’ils dépenseraient 9 % de plus pour leurs armées en 2018, que la Chine début mars proclamait qu’elle y consacrera 7 % de ressources en plus.

Les États-Unis ont évidemment le plus gros budget militaire au monde, avec près de 600 milliards de dollars, équivalant à la somme des dépenses des dix autres pays qui suivent. Ils dépensent sept fois plus que la Chine, et même vingt fois plus si on calcule par habitant.

La France n’est pas en reste, menant aussi ses guerres au Moyen-Orient et en Afrique. L’impérialisme français gaspille en 2017 pour son armée plus que la Russie, et dix fois plus par habitant que la Chine. L’État français donne à ses généraux et amiraux treize fois plus que le budget de l’Unicef, destiné à aider les enfants du monde entier. Le ministre de la Défense, Le Drian, est extrêmement fier de vendre de plus en plus d’armes de par le monde.

Au niveau mondial, l’ensemble des budgets militaires additionnés se monte à près de 2 000 milliards d’euros par an. Rien n’est trop cher pour que les généraux planifient la mort à l’échelle industrielle et pour que les marchands de canons encaissent les bénéfices de ce commerce peu glorieux.

Selon l’ONU, si un huitième seulement de cette somme était dépensé chaque année plus judicieusement, cela suffirait à éliminer la faim dans le monde d’ici 2030. Mais, pour cela, il faudrait en finir d’abord avec le capitalisme et ses fléaux jumeaux : l’impérialisme et le militarisme.

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