Fil rouge

Vous avez dit justice de classe ?

Pendant le mouvement contre la loi travail, Pierre Gattaz, le dirigeant du Medef, avait dénoncé « le chantage, les violences, l’intimidation, la terreur » des syndicalistes de la CGT, accusés de se comporter comme des voyous et des terroristes.

Il avait été poursuivi en diffamation par la CGT. Le procureur de la République avait estimé qu’« assimiler des syndicalistes à des voyous et des terroristes n’est pas digne et n’a pas sa place dans le débat social ». Mais, au bout du compte, le tribunal de Bobigny a jugé que les propos du patron du Medef n’étaient « pas suffisamment précis pour constituer une diffamation ». Et Gattaz a été relaxé.

En revanche, des centaines de militants ou de participants du mouvement contre la loi travail sont toujours poursuivis et, pour eux, la relaxe se fait attendre.

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