Un travail, un salaire pour tous !01/02/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/02/2531.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Nathalie Arthaud, candidate communiste – Faire entendre le camp des travailleurs

Un travail, un salaire pour tous !

Un récent rapport de l’Unedic illustre le développement de la précarité dans le monde du travail : les CDD de moins d’un mois sont passés de 1,6 million début 2000 à près de 3,9 millions en 2016. Les CDD courts représenteraient aujourd’hui une embauche sur sept. Et, dans de très nombreux cas, il s’agit de réembauches, c’est-à-dire que l’employeur impose une succession de contrats très courts au lieu d’embaucher.

CDD, intérim, contrats de mission : le patronat voudrait que le CDI devienne l’exception. Il veut rendre tous les travailleurs précaires et accroître ainsi la pression sur les salariés, en utilisant la menace du non-renouvellement de contrat. Et le gouvernement socialiste, qui avait annoncé une surtaxation des CDD courts, a reculé devant l’opposition du Medef.

Mais tous les travailleurs, qu’ils soient en CDD, en intérim, en CDI ou au chômage, ont un loyer et des charges à payer tous les mois, des enfants à nourrir tous les jours. Cela ne se renégocie pas, contrairement à ce que le patronat voudrait imposer pour les contrats de travail. Tous ont besoin d’un salaire garanti à la fin du mois, sans le couperet de la fin de contrat ou de la fin de mission.

Les contrats courts et précaires sont un outil du patronat pour accroître l’exploitation et, partout, leurs profits. Les intérêts des travailleurs sont exactement contraires : prendre sur les bénéfices des entreprises et les profits accumulés, pour garantir à tous un emploi et un salaire durables.

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