Les guerres de Hollande : de sales moyens pour une sale cause11/01/20172017Journal/medias/journalnumero/images/2017/01/2528.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Les guerres de Hollande : de sales moyens pour une sale cause

Le Figaro, le quotidien du magnat de l’industrie de guerre Dassault, n’hésite pas à l’écrire avec admiration et reconnaissance : Hollande aura été le président le plus belliqueux de la Ve République.

L’armée française est en effet intervenue sur son ordre au Mali, en Centrafrique, en Irak, en Syrie et en Libye. Et cela sans compter les interventions commencées avant Hollande et poursuivies par lui, ainsi que la présence permanente dans les bases militaires éparpillées sur la planète.

Les prétextes pour ces interventions sont vieilles comme l’impérialisme. Pour Hollande comme pour ses prédécesseurs, il s’agirait de défendre la France et ses intérêts, la sécurité du pays, la démocratie et la civilisation en général. En fait, la France fait partie du tout petit nombre de pays qui s’arrogent le droit d’intervenir là où ils le souhaitent, de la façon qui leur paraît utile, pour défendre leurs intérêts stratégiques et économiques, naturellement toujours sous prétexte de défendre la paix et l’ordre. Ils défendent tout bonnement les intérêts sonnants et trébuchants de leurs grandes entreprises, et un ordre social qui permet à leurs capitalistes de prospérer.

Il n’y a pas que les interventions militaires ouvertes. Hollande a aussi autorisé des frappes ciblées, autrement nommées exécutions extrajudiciaires. Il s’agit en fait des assassinats de personnes désignées par les services spéciaux, repérées par eux et exécutées par eux, après accord de la présidence. Dans un livre d’interviews, Hollande reconnaît avoir autorisé au moins quatre de ces meurtres. D’autres sources avancent des chiffres plus élevés.

L’État invoque la légitime défense et les nécessités de la lutte contre le terrorisme. Mais le terrorisme auquel recourent Hollande et consorts au nom de la civilisation ne vaut pas mieux que la barbarie obscurantiste de Daech.

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