Le Drian : VRP des marchands de canons11/01/20172017Journal/medias/journalarticle/images/2017/01/p5_ventes_darmes_francaises_Lupo2.jpg.420x236_q85_box-0%2C184%2C411%2C416_crop_detail.jpg

Leur société

Le Drian : VRP des marchands de canons

Illustration - VRP des marchands de canons

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a signé à la fin de l’année 2016 un contrat pour la vente de douze sous-marins d’attaque à l’Australie. La présidence de François Hollande aura ainsi été celle de tous les records pour les ventes d’armement françaises, avec plus de 80 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat.

Outre les sous-marins, la plus grande partie de ces contrats est constituée d’avions Rafale vendus à l’Inde, au Qatar ou à l’Égypte. Les guerres menées par la France en Afrique et au Moyen-Orient sont les meilleurs arguments de vente pour ces engins de mort, exhibés à chaque occasion. Derrière les sous-marins et les avions de combat, les plus coûteux, il y a toute la panoplie des armes que les industriels français peuvent se vanter d’avoir testé au combat hélicoptères, canons, véhicules blindés, drones…

Entre les mains de pilotes français ou de ceux des États du Moyen-Orient, ces armes sèment la destruction, mais les industriels français qui les fabriquent peuvent se frotter les mains. Thales vient d’annoncer qu’il prévoyait une hausse de son chiffre d’affaires de 5 % par an en moyenne sur 2016-2018, et Dassault n’est pas en reste.

Avec Hollande et Le Drian, le « tuez français » se porte bien, et les profits des marchands de canons aussi.

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