Leur société

Migrants : fuir Alep et mourir en mer

Sinistre feuilleton, le premier week-end de décembre, les gardes-côtes italiens et des ONG ont secouru 730 migrants qui dérivaient au large de la Libye, mais sans pouvoir tous les sauver. Parmi eux se trouvaient des habitants d’Alep.

Chaque jour, des reportages télévisés montrent l’enfer d’Alep, encerclée, privée de ravitaillement et pilonnée sans répit depuis des mois. Le gouvernement français proteste contre les bombardements russes sur cette ville. Mais quand certains habitants s’en échappent, ils risquent à nouveau la mort en mer parce que les dirigeants français et autres de l’Union européenne continuent à leur fermer la porte au nez.

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