Grand-Paris-Sud : un vent de contestation19/10/20162016Journal/medias/journalarticle/images/2016/10/p12_Conseil_Grand_Sud_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Grand-Paris-Sud : un vent de contestation

Illustration - un vent de contestation

Mardi 11 octobre, près de 200 agents de la nouvelle Agglomération Évry-Corbeil-Grigny-Sénart se sont invités à la séance du conseil de ses élus pour exprimer leur mécontentement.

Tout le monde n’a pas pu entrer. Mais ceux qui ont réussi ont pu écouter en direct le président intérimaire PS Francis Chouat, qui chauffe la place en prévision du retour de Manuel Valls, leur promettre la poursuite de la concertation avec les représentants syndicaux sur tous les sujets qui les fâchent.

Depuis janvier 2017, les quatre communautés du sud de l’Essonne ont été regroupées et forment un unique établissement public de collectivité intercommunal (EPCI) intitulé Grand-Paris-Sud. Ces fusions, qui sont opérées dans tout le pays, ont un seul objectif : réaliser des économies d’échelle. Les salariés se trouvent dans l’incertitude quant aux changements de lieu de travail et à l’harmonisation des statuts qui concerne les horaires, le temps de travail et donc le salaire.

Concertations, réunions et groupes de travail n’ont pas manqué depuis des mois, mais le dernier compte-rendu de l’intersyndicale a été animé, les agents interpellant les responsables syndicaux en leur demandant de quitter toutes ces réunions dites de travail qui ne semblent préparer que des reculs. L’intersyndicale a finalement dû se conformer à cette demande et le succès de ce premier rassemblement devrait faire monter l’ambiance dans tous les sites concernés.

L’assemblée réunie dans la foulée a approuvé l’annonce par l’intersyndicale, jusque-là hésitante, du dépôt d’un préavis de grève pour le 7 novembre.

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