Mairie de Saint-Nazaire : agents en grève28/09/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/09/2513.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Mairie de Saint-Nazaire : agents en grève

Au conseil municipal de Saint-Nazaire du 23 septembre, les agents territoriaux de la ville sont venus exprimer leur colère au sujet de la mise en place d’un nouveau régime indemnitaire, et demander des comptes au maire PS, élu dans une équipe d’union de la gauche.

Déjà, le 9 septembre, une importante assemblée générale des agents municipaux avait eu lieu concernant le régime indemnitaire mais également le ralentissement des avancements d’échelon et la dégradation continuelle des conditions de travail. Un débrayage avait été décidé pour le 23 septembre, jour du conseil municipal. Ce qui a fait déborder le vase fut le projet du maire concernant la prime du régime indemnitaire. Sous prétexte d’une pseudo-augmentation de la prime, il envisage de prendre sur des acquis, comme la prime de départ à la retraite, qui équivaut à un mois de salaire. Il envisage également de rendre variable une partie du régime indemnitaire, suivant les arrêts maladie, le travail fourni… Cela deviendrait une prime au mérite !

À l’appel de la CGT, de FO et de l’UNSA, plus de 200 agents, dont des cadres aussi exaspérés de la situation, se sont retrouvés devant la mairie dès 13 h 30. À 15 h, tout le monde est monté une première fois au conseil municipal, avec des slogans, beaucoup de bruit, et réclamant 60 euros pour tous d’augmentation du régime indemnitaire. Le maire avait préparé un discours qui n’en parlait même pas. Sous les huées des grévistes, personne ne pouvait l’entendre. Mais il continuait, à la manière d’un notable en campagne électorale, à faire la promotion de son bilan. Il a fini par lever la séance, vexé comme un pou.

La séance a ensuite repris et tout le monde a remonté les marches une deuxième fois. Cette fois, c’était l’adjointe en charge du dossier qui parlait. Personne ne pouvait l’entendre non plus, les grévistes tapant dans leurs mains en lui tournant le dos. Il y eut de nouveau une suspension de séance, avec un maire furieux. Les grévistes remontèrent les marches une troisième fois et déboulèrent dans la salle du conseil.

Pour finir, les agents sont redescendus. Regonflés par cette manifestation, ils laissaient tout ce beau monde à ses blablas et se donnaient rendez-vous le 4 octobre lors d’un comité technique,

Partager