Laval : les agents territoriaux ne se laissent pas faire28/09/20162016Journal/medias/journalnumero/images/2016/09/2513.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Laval : les agents territoriaux ne se laissent pas faire

Les élus de la ville de Laval et de l’agglomération ont décrété que le temps de travail des agents était illégal, car inférieur à 35 heures par semaine. Ils proposent une réorganisation qui aurait pour effet de faire passer les agents à 39 heures, ou de supprimer entre six jours et deux semaines de congés par an selon les services.

L’organisation du temps de travail actuelle a été mise en place en 1982. Elle s’appuie sur les horaires nécessaires pour rendre un service digne de ce nom aux usagers : la piscine et la bibliothèque sont ouvertes le dimanche, d’autres services fonctionnent avec une amplitude importante, tels les services administratifs avec plus de 50 heures d’ouverture par semaine. Pour compenser ces contraintes, les travailleurs travaillent un peu moins de 35 heures par semaine, une organisation qui date donc de bien avant la loi Aubry.

Les organisations syndicales (CGT, FO et CFDT) se sont regroupées, lors de deux réunions, pour informer le personnel de cette attaque contre leurs conditions de travail. Près de 800 agents ont participé à l’une ou l’autre, soit près d’un sur deux. De façon quasi unanime, ils ont décidé de ne pas se laisser faire. Les organisations syndicales étant reçues lundi 26 septembre par les élus, les agents se sont retrouvés le même jour devant la mairie durant leur pause de midi. Il était trop tard pour un préavis de grève, mais ils voulaient se faire entendre.

À midi, plus de 500 agents se sont donc regroupés. Ils sont restés sur place durant plus d’une heure. À 13 h 30, au moment où les représentants syndicaux y entraient, ils sont repartis au travail, en prévoyant de se retrouver très vite. Conscients que la bataille ne sera pas facile, ils sont bien décidés à la mener.

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